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Vous savez désormais d’où je viens et connaissez l’histoire des carnets de Marguerite, qui recensent tous les secrets hérités des fabuleux domestiques de Downtown Abbey pour perfectionner son organisation et améliorer ses savoir-faire en matière de tâches ménagères.
Voici la suite, qui vous montrera qu’il n’est jamais trop tard pour exceller dans les tâches domestiques.
Si vous n’avez pas l’envie ou le temps de poursuivre, allez directement à mes secrets pour perfectionner votre organisation et vos savoir-faire* en matière de tâches domestiques.
Sinon, voici la suite :
J’ai été moi-même une très mauvaise « maîtresse de maison »
J’avais eu l’original des carnets de Marguerite, mais les ai laissés longtemps de côté, sans même les ouvrir.
Le rangement était la seule tâche domestique que je faisais correctement car j’ai toujours été ordonnée, ayant simplement suivi en cela l’exemple de mes parents. En revanche, je ne faisais quasiment jamais la cuisine (alors que j’aime cuisiner). Je gérais très mal les stocks et on manquait donc régulièrement de tout un tas de choses à la maison.
Je ne savais pas recevoir non plus. Quand j’invitais des amis ou nos familles à dîner, j’étais anxieuse dès la nuit précédente, ne voyant pas comment j’allais faire pour tout préparer à temps alors que je travaillais, débordée jusqu’à l’arrivée des invités, agitée tout au long de la soirée, pour qu’il manque toujours, in fine, quelque chose.
Et le premier confinement est arrivé
Lors du premier confinement, je me suis retrouvée, comme tout le monde, enfermée toute la journée chez moi.
J’avais une trouille monstre d’attraper le virus (et ma moitié aussi), et je voulais donc limiter notre fréquentation des magasins alimentaires. Plus question désormais de descendre à la supérette deux heures après en être revenue, parce que j’avais oublié les œufs.
Alors qu’avant je n’avais pas à me soucier de la moitié des repas (vive le travail !), il fallait maintenant assurer les repas du midi et du soir, sept jours sur sept ! Quelle horreur ! Mais pas le choix.
Et qui savait quand on allait pouvoir remettre le nez dehors ? Et si il y avait une pénurie de fruits et de légumes ? (alors que j’avais toujours été très loin des cinq portions journalières recommandées et que je ne m’en était jamais soucié). J’ai commencé à m’imaginer manquant de lumière, de vitamines et de nutriments, ressortant après un an d’enfermement comme un zombi, pâle comme un fantôme, ayant perdu toutes mes dents, et je me suis dit qu’il était temps de manger sainement, et pour cela, de cuisiner moi-même. Après tout, j’avais déjà arrêté de fumer deux mois avant…
La révélation des carnets de Marguerite
Je me rappelais que les carnets de Marguerite parlaient entre autres de cuisine, car je revoyais mon père, lorsque j’étais enfant, lire avidement les petits carnets de cuir noir à la recherche des conseils et astuces transmis par Mrs Patmore.
J’ai sorti les carnets de la boite à chaussures dans laquelle je les gardais, et les ai tous lus, les uns après les autres. Je les ai lus. Puis relus. Et relus encore.
Je me suis imprégnée de tous les secrets qu’ils contenaient. Pas seulement des secrets de cuisine de Mrs Patmore, que je cherchais initialement, mais aussi de ceux de Charles et Elsie sur l’organisation, la maison, les courses, la cuisine, le rangement, le ménage, l’art de recevoir et j’en passe.
Je me suis mise à planifier ma semaine de repas, à gérer mes stocks de produits, à préparer plusieurs jours de repas à l’avance, à trier, à déboucher mon évier de cuisine grâce à des ingrédients naturels magiques. Et je suis devenue en quelques mois une maîtresse de maison exemplaire.
Ce sont tous ces secrets, qui ont survécu à quatre générations, que je partage avec vous.
Alors….
… si cela ne vous intéresse pas, vous pouvez d’abord lire ceci :
De l’intérêt des tâches domestiques
… si cela vous intéresse, je vous invite à découvrir dès maintenant tous mes secrets